Une grande association au service d’une société plus solidaire
Créé en 1945, le Secours Populaire Français est l’héritier de nombreux courants d’entraide qui ont marqué notre pays et l’Europe comme l’illustre sa devise : « Tout ce qui est humain est nôtre ».

 Les femmes et les hommes qui ont construit pas à pas cette grande association de solidarité puisent, ensemble ou individuellement selon leurs conceptions, leurs motivations dans les grandes traditions de charité de la chrétienté, de fraternité enracinées dans la pensée des philosophes français du XVIlle siècle, et aussi d’égalité et de justice issues des mouvements ouvriers des XIXe et XXe siècles qui avaient suscité la création du Secours Rouge en 1926, puis du Secours Populaire de France et des colonies en 1936. Au fil des années, le Secours Populaire Français a considérablement évolué. Son orientation, ses règles de conduite, son langage se sont renouvelés avec l’affirmation de son projet et n’ont que peu de rapport avec ce qu’ils étaient à son origine.

La Fédération de Haute-Vienne du Secours Populaire Français
Le 13 novembre 1961 quelques amis unissaient leurs efforts et créaient une nouvelle association, la « Fédération de Haute-Vienne du Secours Populaire Français » dont le siège social était alors situé au café de « l’étoile bleue », au 11, rue Aristide Briand.

 Deux années plus tard, le 24 mars 1963, l’association est transférée rue du Cercler, au domicile de celui qui deviendra secrétaire général de la Fédération de Haute-Vienne du Secours Populaire Français en 1969 et assumera cette fonction jusqu’en 1985 : Jean DELMAS. Homme dévoué, généreux, engagé, membre du comité national en 1977, figure de proue de l’association, Jean DELMAS aura été le véritable artisan du développement des activités du Secours Populaire dans le département.

photo_fperrin_finale_smallEn 1972, l’association acquiert une maison au 16, rue François Perrin et y installe son siège social. C’est une nouvelle page qui se tourne pour le Secours Populaire Français, car avec cet outil l’association développera ses activités de solidarité de manière constante au fil des années à venir. Un an plus tard, Limoges accueille le Congrès National de l’association, puis ce sera en 1978, l’acquisition de nouveaux bâtiments, rue Maryse Bastié, où se tiendra d’ailleurs le Congrès Départemental en 1979. Des comités locaux sont créés, à Saint-Yrieix, à Nieul, à Saint-Junien.

Le 13 octobre 1985, Lucien SAGE succède à Jean DELMAS et assumera cette responsabilité jusqu’en 1993. Pendant cette période, l’association multiplie les initiatives, diversifie ses actions, et acquiert un nouveau siège social, 150, rue Victor Thuillat, en 1992. Bâtiment fonctionnel au service d’une plus grande solidarité, et une salle attenante au vestiaire de la rue Maryse Bastié en 1986. Puis en 1993, Lucien SAGE passe le relais à Thierry MAZABRAUD, élu secrétaire général de la fédération, et membre du bureau national la même année.
 
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Suite à l’incendie criminel du siège de la fédération à la fin de l’année 1999, et après avoir passé l’année 2000 dans des locaux provisoires situés avenue de Locarno, le Secours Populaire Français aborde un virage très important de son histoire en devenant propriétaire de nouveaux locaux en Z.I. Nord, rue Fulton, où l’ensemble de ses services de solidarité sont regroupés.
 

Les grandes dates de l’histoire nationale du Secours Populaire français
1945    Création de l’association.
1984    Agréé association d’éducation Populaire.
1985    Reconnu d’utilité publique.
1991    Nommé Grande Cause Nationale pour l’ensemble de son action de solidarité.
1994    Nommé Grande Cause Nationale avec d’autres acteurs de la lutte contre l’exclusion.
1997    Reconnu Grande Cause Nationale avec les autres associations luttant contre la maltraitance des enfants.
1998    Prix de la course contre la pauvreté, décerné par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement).
1999    Reconnu Grande Cause avec d’autres associations travaillant en faveur de  l’esprit civique.
2000    Reconnu « association complémentaire de l’enseignement public ».